Auvers secrète : le mystère du pendu
Auvers secrète : le mystère du pendu
"La Maison du pendu", figure parmi les trois toiles que Cézanne présenta à la première exposition impressionniste organisée en 1874 chez le photographe Nadar, boulevard des Capucines à Paris.
Depuis, le motif qui servit d’inspiration au maître d’Aix est demeuré intact, et fait le bonheur des visiteurs se rendant à Auvers-sur-Oise.
S’il est facile d’apercevoir la bâtisse, quelque 133 ans plus tard, il est nettement moins aisé de percer le mystère de l’origine de son nom. Mais qui est donc ce désormais célèbre pendu auquel l’oeuvre fait référence ? Les plus grands spécialistes s’y cassent encore les dents.
Trois hypothèses sont malgré tout admises aujourd’hui. Pour certains, il s’agit d’une référence au poète François Villon, natif d’Auvers et auteur de la Ballade des pendus. Pour d’autres, la maison immortalisée par Cézanne appartenait à un Breton du nom de Pen’du. Dernière supposition, plus triviale celle-ci : le tableau aurait simplement été baptisé ainsi par les organisateurs d’un salon artistique. Quoi qu’il arrive, le mystère reste entier…